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Titre VO :
Casting: Rami Malek, Lucy Boynton, Aaron McCusker, Joseph Mazzello, Gwylim Lee
Réalisateurs : Bryan Singer
Durée : 1h58
Date de sortie : 31 octobre 2018
Le moins que l’on puisse dire est que le projet Bohemian Rhapsody a connu pas mal de déconvenues backstage. Entre un changement d’acteur, le départ du réalisateur et autres mésaventures, le projet semblait voué à l’échec et pourtant il n’en est absolument rien !
En effet si Bohemian Rhapsody n’est pas parfait, il est néanmoins réussi et ira satisfaire aussi bien les fans de Queen, que les néophytes qui souhaitent découvrir une partie de la vie de Freddie Mercury.
Une partie puisque à l’image du départ de Sasha Baron Cohen du projet à la minute où le film allait rester « sage » pour ne pas égratigner l’image du groupe Queen et de sa star Freddie Mercury, il est vrai que Bohemian Rhapsody ne gratte que la surface du mythe et c’est parfois dommage.
On appréciera évidemment découvrir la création de certaines chansons cultes, d’en apprendre plus sur la relation entre Freddie Mercury et Mary Austin (Parfaite Lucie Boynton) ou encore voir combien ce dernier pouvait parfois se sentir bien seul, une fois séparé des autres membres du groupe, mais tout ceci reste quand même très sage et adapté pour caresser dans le sens du poil.
Le film est bien réalisé et le départ de Singer ne se fait pas ressentir. On ne peut déceler à quel moment Dexter Fletcher a pris le relais, ce qui en soit est une bonne chose puisque dans quelques années on retiendra le positif du film et non plus ses histoires de l’ombre.
On retrouve évidemment certains titres cultes du groupe et chaque note de musique est évidement un plaisir auditif.
Pour porter l’histoire, on a sous les yeux un casting de très grande qualité même s’il est vrai que l’on retiendra évidemment bien plus Rami Malek qui est parfaitement devenu Freddie Mercury au point d’en être troublant.
Si au départ, on est étonné et un peu dubitatif face au visage de Rami Malek et sa prothèse dentaire très forcée, on finit par l’oublier et ne plus voir que Freddie Mercury en toute fin, montrant qu’au delà de la transformation physique, l’acteur est parvenu à recréer le mythe et nous faire oublier qu’il n’est pas Freddie.
Bohemian Rhapsody aurait pu être plus piquant, prendre plus de risques en n’ayant pas peur d’égratigner la légende, mais comblera le grand public dans sa proposition !
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